mardi 2 mai 2017

Défilés du 1er Mai : le refus de Le Pen, l’avertissement à Macron


Défilés du 1er Mai : le refus de Le Pen, l’avertissement à Macron

KAREEN JANSELME ET CÉCILE ROUSSEAU
MARDI, 2 MAI, 2017
L'HUMANITÉ
Partout en France, les manifestants ont fait bloc contre le Front national. Ici à Marseille.  Photo : Photo PQR/ La Provence
Partout en France, les manifestants ont fait bloc contre le Front national. Ici à Marseille. Photo : Photo PQR/ La Provence
Ce 1er Mai d’entre-deux-tours, loin d’occulter les revendications sociales, s’est surtout affirmé anti-Front national. Mais les manifestants ne sont pas prêts pour autant à donner un chèque en blanc à Emmanuel Macron. Lire la suite
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Bien sûr, ce ne fut pas une déferlante comparable à celle du 1er mai 2002. Personne ne s’attendait à cela, hier, après un résultat du premier tour de l’élection présidentielle qui n’a surpris personne, fruit de quinze années d’une dédiabolisation efficace du Front national orchestrée par la formation d’extrême droite elle-même, mais aussi par ses adversaires au pouvoir dont les politiques ont cultivé le terreau. Mais la réaction de Marine Le Pen aux défilés du 1er Mai, qu’elle a assimilés à la « chienlit et (au) laxisme que je ne veux plus voir dans nos rues » en profitant des exactions d’une poignée de casseurs, en dit plus long sur la réussite de la journée d’hier que le nombre de participants aux manifestations. 80 000 à Paris, 40 000 dans les Bouches-du-Rhône, 15 000 à Toulouse, 8 000 à Lyon, 6 000 à Nantes, 4 000 à Bordeaux et Strasbourg… C’est d’abord le refus du FN et de ses idées qui a drainé une foule plus dense qu’à l’accoutumée, en dépit de syndicats défilant parfois en ordre dispersé. L’extrême droite est l’« ennemie » des travailleurs et de ses organisations, a ainsi réaffirmé hier le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, en tête du cortège parisien CGT-FO-Solidaires-FSU. Même si l’idée de voter pour Emmanuel Macron continue d’être un crève-cœur pour beaucoup de militants attachés au progrès social, dont nombre hésitent encore sur le choix qu’ils feront le 7 mai.  Lire la suite

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