Et maintenant, le FMI étrangle la Tunisie
Rosa Moussaoui
Lundi, 3 Octobre, 2016
L'Humanité
Les créanciers veulent imposer un scénario à la grecque à la jeune démocratie.
Tunis, envoyée spéciale.
La sagesse populaire les baptise « Ghasselet Ennouader », celles qui lessivent les meules. Cette année, en Tunisie, les premières pluies d’automne se sont longtemps fait attendre. Après la terrible sécheresse de l’été et les pénuries d’eau potable qui ont suscité la colère dans les régions de l’intérieur, les orages n’ont pourtant rien nettoyé. Les pluies diluviennes ont au contraire charrié les déchets accumulés par la démission des services de collecte. Résultat, des canalisations bouchées, des rues transformées en torrents et des inondations parfois meurtrières à Tunis, Sousse, Nabeul, Monastir, Mahdia, Kairouan, Sidi Bouzid… En politique aussi, les nuages s’accumulent. Tandis que le parti présidentiel, Nidaa Tounès, se déchire, le gouvernement dirigé par Youssef Chahed se prépare à affronter, en 2017, les difficultés économiques les plus graves depuis la chute de la dictature de Zine El Abidine Ben Ali, en 2011.
La sagesse populaire les baptise « Ghasselet Ennouader », celles qui lessivent les meules. Cette année, en Tunisie, les premières pluies d’automne se sont longtemps fait attendre. Après la terrible sécheresse de l’été et les pénuries d’eau potable qui ont suscité la colère dans les régions de l’intérieur, les orages n’ont pourtant rien nettoyé. Les pluies diluviennes ont au contraire charrié les déchets accumulés par la démission des services de collecte. Résultat, des canalisations bouchées, des rues transformées en torrents et des inondations parfois meurtrières à Tunis, Sousse, Nabeul, Monastir, Mahdia, Kairouan, Sidi Bouzid… En politique aussi, les nuages s’accumulent. Tandis que le parti présidentiel, Nidaa Tounès, se déchire, le gouvernement dirigé par Youssef Chahed se prépare à affronter, en 2017, les difficultés économiques les plus graves depuis la chute de la dictature de Zine El Abidine Ben Ali, en 2011.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire