Coup de ballet à l’Opéra national de Bordeaux
Maurice Ulrich
Mercredi, 15 Février, 2017
L'Humanité
Opéra national de Bordeaux/Ville de Bordeaux
Suspension du directeur de la danse, pétition, tract, menace sur les contrats… rien ne va plus à l’Opéra national de Bordeaux.
Nouvel épisode de crise à l’Opéra national de Bordeaux, dont la présidence, assurée par Laurence Dessertine, adjointe LR d’Alain Juppé, vient de suspendre Charles Jude, directeur de la danse. Motif : sa posture globale de « refus de collaborer adoptée depuis plusieurs mois ».
La présidence assure qu’elle travaille à « définir un nouvel équilibre entre un montant de ressources réduit et une activité artistique ambitieuse » et que ce travail de fond requiert « engagement, confiance et étroite collaboration ».
L’Opéra de Bordeaux négocie en ce moment la convention 2018-2022 qui indique que l’effectif du ballet doit être de 39 danseurs.
Les danseurs actuellement au nombre de 32, après un mouvement de grève fin décembre pour la reconduction des contrats menacés, avaient saisi la justice le 6 février. Ils demandent à ce que ces contrats soient prolongés de 2 ans, afin de garantir un effectif permettant de danser les ballets du répertoire classique.
Ils viennent de lancer une pétition Pour alerter sur la « situation des artistes permanents », situation illustrée par une intervention vidéo à l'issue de la représentation de Copellia.
Eric Quilleré, actuel maitre de ballet, assurera la direction de la danse par intérim, en attendant le règlement définitif de la situation actuelle.
La présidence assure qu’elle travaille à « définir un nouvel équilibre entre un montant de ressources réduit et une activité artistique ambitieuse » et que ce travail de fond requiert « engagement, confiance et étroite collaboration ».
L’Opéra de Bordeaux négocie en ce moment la convention 2018-2022 qui indique que l’effectif du ballet doit être de 39 danseurs.
Les danseurs actuellement au nombre de 32, après un mouvement de grève fin décembre pour la reconduction des contrats menacés, avaient saisi la justice le 6 février. Ils demandent à ce que ces contrats soient prolongés de 2 ans, afin de garantir un effectif permettant de danser les ballets du répertoire classique.
Ils viennent de lancer une pétition Pour alerter sur la « situation des artistes permanents », situation illustrée par une intervention vidéo à l'issue de la représentation de Copellia.
Eric Quilleré, actuel maitre de ballet, assurera la direction de la danse par intérim, en attendant le règlement définitif de la situation actuelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire