mardi 21 février 2017

La lente asphyxie des centres de protection maternelle et infantile

La lente asphyxie des centres de protection maternelle et infantile

Mardi, 21 Février, 2017
L'Humanité

Le département le plus riche de France, les Hauts-de-Seine, projette de déconventionner les structures de santé préventives destinées aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 6 ans. Les professionnels du secteur s’organisent pour éviter la casse de ce service public.
C’est un délitement silencieux, une asphyxie à bas bruit dont les premiers à faire les frais seront les plus fragiles. Hier, les professionnels de santé et de l’éducation réunis à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) ont dénoncé la décision du conseil départemental de se désengager du financement de plusieurs centres de protection maternelle et infantile (PMI). Une « rationalisation » qui aboutira à moins de puéricultrices, moins de psychologues… Le tableau décrit est inquiétant pour ce service public indispensable, qui veille au bon développement médical et psychosocial des enfants et de leur famille, notamment dans les quartiers populaires. La première alerte remonte à novembre 2016. « Lors d’une réunion avec les professionnels du secteur, une chef de service au conseil départemental a remis ouvertement en cause le conventionnement entre le département et la mairie de Gennevilliers pour le financement des deux PMI municipales de la ville », explique le Dr Julie Etcheberry, qui travaille à la PMI Timsit

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