Pour Clémentine Autain, pas d’autre solution que Jean-Luc Mélenchon
Julia Hamlaoui
Jeudi, 15 Septembre, 2016
Humanite.fr
Dans un mail à vocation interne mais qui a circulé sur les réseaux sociaux, Clémentine Autain soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2017 tout en estimant nécessaire « un cadre commun de campagne ».
« Ne pas attendre Godot, prendre parti et agir.» C’est l’invitation qu’a lancé Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble, aux militants de sa formation dans un courrier où elle estime nécessaire de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017 tout en « en bataillant pour la construction d’un cadre commun de campagne ». Ensemble n’ayant pas encore tranché sa position, le mail devait contribuer au débat interne et « n’avait pas vocation à être rendu public », explique son auteure, mais mercredi soir il circulait sur les réseaux sociaux.
Clémentine Autain y constate des « désaccords avec la démarche » et « certains partis pris » du candidat de la « France insoumise », citant « la Syrie, les réfugiés, le Brexit, François Mitterrand, la conception du rassemblement, etc ». Mais dans la situation actuelle et pour « éviter une situation d’éclatement », elle juge que le choix de « Jean-Luc Mélenchon, qui fut notre candidat en 2012 » a « des inconvénients politiques mais un atout majeur : il trace le sillon d’une gauche en rupture avec trente ans de politiques néolibérales et productivistes ». Une rupture pas assez claire du côté des autres candidats éventuels, selon la porte-parole d’Ensemble qui regrette qu’un « rassemblement inédit » n’ait pas « émergé ».
Clémentine Autain y constate des « désaccords avec la démarche » et « certains partis pris » du candidat de la « France insoumise », citant « la Syrie, les réfugiés, le Brexit, François Mitterrand, la conception du rassemblement, etc ». Mais dans la situation actuelle et pour « éviter une situation d’éclatement », elle juge que le choix de « Jean-Luc Mélenchon, qui fut notre candidat en 2012 » a « des inconvénients politiques mais un atout majeur : il trace le sillon d’une gauche en rupture avec trente ans de politiques néolibérales et productivistes ». Une rupture pas assez claire du côté des autres candidats éventuels, selon la porte-parole d’Ensemble qui regrette qu’un « rassemblement inédit » n’ait pas « émergé ».
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