Contre la "répression" syndicale, plusieurs milliers de manifestants à Paris
"Réprimés, méprisés, stop": derrière ce slogan, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés jeudi à la mi-journée place de la Nation à Paris pour réclamer la relaxe des huit ex-salariés de Goodyear condamnés à une peine de prison ferme, a constaté une journaliste de l'AFP.
La CGT, à l'initiative de cette journée de soutien, a avancé le chiffre de 10.000 participants. Depuis la tribune, le secrétaire général de la confédération Philippe Martinez a évoqué plus de 80 rassemblements dans toute la France et il a appelé à "amplifier la mobilisation".
Pour ces militants, venus d'Ile-de-France mais aussi du Nord par autocars, il s'agissait de dénoncer "la chasse aux sorcières" contre les syndicalistes et "la répression syndicale", en soutien aux huit ex-Goodyear condamnés en janvier à 24 mois de prison dont neuf ferme - une peine inédite - pour la séquestration de deux cadres. Ils sont restés libres dans l'attente de leur appel.
"Nous ne sommes pas résignés, il y a de la solidarité, nous avons la rage", a lancé le numéro un de la CGT, au côté des anciens salariés de Goodyear condamnés.
Cible des manifestants: le patronat mais aussi le gouvernement. Sur différentes pancartes, on pouvait lire "les patrons sont des criminels, ils tuent nos familles" ou encore "syndicalistes, pas terroristes". Quatre salariés étaient venus déguisés en bagnard.
- répression syndicale -
"Il n'est pas question qu'on se couche", a déclaré à l'AFP Mehdi Kemoune (CGT Air France). Liant l'affaire Goodyear et les poursuites contre les salariés de la compagnie aérienne après les débordements du 5 octobre, il a estimé que ces deux exemples "touchent tout le monde".
Philippe Martinez a lui aussi évoqué le dossier Air France en demandant à la ministre du Travail Myriam El Khomry de valider la décision de l'inspection du travail qui a refusé le licenciement du délégué du personnel CGT.
Il a égréné une liste d'entreprises, qu'il a accusées de "répression syndicale", affirmant que "pour avoir fait grève, des salariés ont été licenciés".
L'ancien délégué CGT Goodyear Mickaël Wamen, l'un des huit condamnés, a réclamé l'arrêt des poursuites contre les huit ex-salariés. Le parquet avait décidé de poursuivre malgré le retrait de plainte des dirigeants séquestrés.
S'en prenant vivement à François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron, il a demandé que le gouvernement cesse "de laisser croire que les syndicalistes sont des bandits". "On cherche à détruire tous ceux qui auraient le malheur de lever la tête", a-t-il lancé depuis la tribune.
Des rassemblements étaient prévus aussi en régions.
La CGT, à l'initiative de cette journée de soutien, a avancé le chiffre de 10.000 participants. Depuis la tribune, le secrétaire général de la confédération Philippe Martinez a évoqué plus de 80 rassemblements dans toute la France et il a appelé à "amplifier la mobilisation".
Pour ces militants, venus d'Ile-de-France mais aussi du Nord par autocars, il s'agissait de dénoncer "la chasse aux sorcières" contre les syndicalistes et "la répression syndicale", en soutien aux huit ex-Goodyear condamnés en janvier à 24 mois de prison dont neuf ferme - une peine inédite - pour la séquestration de deux cadres. Ils sont restés libres dans l'attente de leur appel.
"Nous ne sommes pas résignés, il y a de la solidarité, nous avons la rage", a lancé le numéro un de la CGT, au côté des anciens salariés de Goodyear condamnés.
Cible des manifestants: le patronat mais aussi le gouvernement. Sur différentes pancartes, on pouvait lire "les patrons sont des criminels, ils tuent nos familles" ou encore "syndicalistes, pas terroristes". Quatre salariés étaient venus déguisés en bagnard.
- répression syndicale -
"Il n'est pas question qu'on se couche", a déclaré à l'AFP Mehdi Kemoune (CGT Air France). Liant l'affaire Goodyear et les poursuites contre les salariés de la compagnie aérienne après les débordements du 5 octobre, il a estimé que ces deux exemples "touchent tout le monde".
Philippe Martinez a lui aussi évoqué le dossier Air France en demandant à la ministre du Travail Myriam El Khomry de valider la décision de l'inspection du travail qui a refusé le licenciement du délégué du personnel CGT.
Il a égréné une liste d'entreprises, qu'il a accusées de "répression syndicale", affirmant que "pour avoir fait grève, des salariés ont été licenciés".
L'ancien délégué CGT Goodyear Mickaël Wamen, l'un des huit condamnés, a réclamé l'arrêt des poursuites contre les huit ex-salariés. Le parquet avait décidé de poursuivre malgré le retrait de plainte des dirigeants séquestrés.
S'en prenant vivement à François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron, il a demandé que le gouvernement cesse "de laisser croire que les syndicalistes sont des bandits". "On cherche à détruire tous ceux qui auraient le malheur de lever la tête", a-t-il lancé depuis la tribune.
Des rassemblements étaient prévus aussi en régions.
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