Après la décision de François Hollande, un passif qui ne passe pas
Audrey Loussouarn
Lundi, 5 Décembre, 2016
Deux jours après la décision de François Hollande de renoncer à se présenter pour un second mandat, les socialistes se réunissaient samedi autour de la Belle Alliance populaire, qui porte l’idée de la primaire. Les militants oscillent entre choc, découragement et flottement quant à l’éventuelle candidature de Manuel Valls. Lire la suite
Quelques rangées vides. Et puis, ce chi re de 3 000 participants, au lieu des 10 000 espérés. À la convention nationale de la Belle Alliance populaire du Parti socialiste, qui se tenait samedi à la porte de la Villette à Paris, une certaine hébétude se lit sur les visages. L’idée de la journée : « Rassembler » – les socialistes tiennent à cette formule – autour de l’idée de la primaire citoyenne. Mais avec l’annonce de François Hollande, intervenue jeudi soir, de ne pas se représenter pour un second mandat, le malaise persiste. Les militants sont divisés sur l’idée d’une potentielle candidature à la primaire du PS du chef du gouvernement, qui n’a jamais caché ses ambitions élyséennes. Manuel Valls devrait annoncer sa candidature au plus tard demain. Derrière les rangées de cheveux gris, le jeune Thibault montre la salle : « Il y a encore du monde mais ils sont dépités. C’est très compliqué. Les militants se divisent entre ceux qui sont soulagés, ceux qui sont mitigés, comme moi, ou ceux qui sont très déçus. Eh oui, il restait des hollandistes purs au PS ! » rit jaune le socialiste de 17 ans. Pour beaucoup, l’apparition de François Hollande au 20 heures de jeudi soir a été vécue comme un choc. D’une part, son désistement rebat les cartes pour la primaire du PS. D’autre part, le chef de l’État laisse un bilan catastrophique, avec lequel un candidat socialiste, quel qu’il soit, va devoir
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