mardi 10 janvier 2017

Ces foyers de travailleurs immigrés laissés à l’abandon

Ces foyers de travailleurs immigrés laissés à l’abandon

Mardi, 10 Janvier, 2017
L'Humanité

Bakary Cissokho, 59 ans, le président de l’amicale des résidents, au foyer depuis 1980. Photo : Julien Jaulin/Hanslucas
Bakary Cissokho, 59 ans, le président de l’amicale des résidents, au foyer depuis 1980. Photo : Julien Jaulin/Hanslucas
Contre-enquête à Boulogne, après l’incendie mortel qui a révélé un site d’accueil indigne. Lire la suite
Comme les stigmates de l’incendie criminel qui a frappé, dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier, le foyer de travailleurs immigrés de la rue Nationale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), faisant un mort et quatorze blessés, la colère n’a pas disparu chez les habitants de ces deux immeubles, érigés en 1974, pour les besoins du constructeur Renault. « Qui a mis le feu ? Pourquoi ? Nous voulons savoir ! » lance Bakary Cissokho, 59 ans, le président
de l’amicale des résidents, au foyer depuis 1980 (ci-dessus au premier plan). Porte principale calcinée, murs noircis dans toute l’entrée… le lieu témoigne encore, trois semaines après les faits, d’une agression préméditée, destinée au minimum à faire peur, et peut-être pire. Des traces d’hydrocarbures et d’accélérateur de combustion ont ainsi été retrouvées dans le modeste hall de ce bâtiment de six étages, le plus petit d’un ensemble qui compte 328 chambres. Lire la suite
rubrique société

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