Un million, deux millions, voire trois millions de personnes dans la rue comme l’avance The Hill ? Samedi 21 janvier, les Etats-Unis ont connu une mobilisation massive de femmes et d’hommes “exprimant dans 600 villes du pays leur soutien aux droits des femmes et leur mécontentement à l’égard de l’élection de Donald Trump”, résume le site de CNN.
Si les femmes étaient majoritaires dans ces marches, poussées par “l’affront et le désespoir d’une élection marquée par des atteintes au genre comme jamais on n’en avait connues”, note The New York Times, les hommes les ont rejointes dans un message commun de “défiance” à Donald Trump et la promesse d’une grande vigilance sur les faits et gestes du nouveau président.

Changement de ton

D’un jour l’autre, constatent les médias, le public présent dans la rue et le discours ont changé du tout au tout sur le pavé de Washington comme de Boston, Los Angeles ou New York. Ce samedi, ce pavé était investi par “un joyeux rassemblement hétéroclite de mouvements divers et variés”, observe The Atlantic.
Après l’investiture de Donald Trump  de vendredi, marquée par le discours présidentiel  “sur une société marginalisée dont il allait restaurer la grandeur”, poursuit The New York Times, est arrivé un samedi de messages exprimant “une vision profondément différente du pays” et “une détermination à protéger des droits que les manifestants pensent menacés par M.Trump”, écrit le quotidien.
L’ origine de la mobilisation reposait sur le collectif Women’s march qui ambitionne de regrouper au niveau mondial des mouvements féministes et des organisations citoyennes de défense “de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion”, et appelle à défendre “les droits et la voix des individus progressistes dans le monde”. Un appel qui a été entendu bien au-delà des frontières américaines, avec des manifestations dans de nombreux pays.
Pour beaucoup, cette journée a été une affaire qui a réuni toutes les générations, un événement familial, constate The Washington Post.
Et au-delà des messages en tant que tels qui étaient adressés au nouveau président, conclut The Atlantic, le plus important à retenir de cette journée est l’ampleur des foules qui se sont rassemblées. Au fond, cette Women’s March était une réjouissante “manifestation qui célébrait la protestation”.