mardi 17 janvier 2017

Migrants à Ivry : quand l’hospitalité devient l’affaire de tous

Migrants à Ivry : quand l’hospitalité devient l’affaire de tous

Mardi, 17 Janvier, 2017
L'Humanité

Après l’ouverture, cet automne, d’un premier centre d’accueil pour exilés dans le nord de Paris, un second ouvre ses portes jeudi à Ivry-sur-Seine (94). Réservé aux femmes et aux familles, il accueillera 400 personnes. Sur place, citoyens et élus organisent la solidarité. Et appellent les autres communes à suivre l’exemple.
Dans 72 heures, le nouveau centre d’accueil pour exilés d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) ouvrira ses portes. À l’instar du centre de pré-accueil, ouvert cet automne dans la capitale, il sera géré par Emmaüs Solidarité et financé par l’État et la Ville de Paris. En revanche, un autre public arpentera les lieux. Pas d’hommes seuls, mais 70 femmes isolées, 130 personnes vivant en couple et 200 en famille. Ces dernières pourront y séjourner entre trois et six mois, avant d’être orientées vers des lieux plus appropriés. Situé entre les communes d’Ivry et de Vitry-sur-Seine, le projet a été défendu avec enthousiasme par Philippe Bouyssou, maire communiste d’Ivry, et suscite dans la population un bel élan de solidarité. « Depuis neuf ans que j’habite dans le quartier, je n’ai jamais constaté une telle réceptivité », affirme Antoine Boulangé, enseignant syndiqué à la CGT, parent d’élève de la FCPE et cofondateur du collectif de bienvenue et de solidarité aux réfugié-e-s de Vitry.

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