Vaccination des enfants, une question de santé et de confiance
Daniel Roucous
Mercredi, 13 Janvier, 2016
L’obligation de vacciner les enfants est remise en cause par des parents. Piqûre de rappel sur ce que dit la loi sur fond de débat lancé par la ministre de la santé.
De plus en plus de parents ne vaccinent pas leurs enfants parce qu’ils sont contre les vaccinations obligatoires ou estiment que les vaccins ne sont pas sans risque ou encore qu’ils sont peu ou pas remboursés voire n’ont plus de raison d’être aujourd’hui.
Ce dernier argument est balayé par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui rappelle que "c'est justement la vaccination qui permet d'éviter 2 à 3 millions de décès par an. La mortalité infantile est passée de 33% à 0,4% en 2 siècles et la vaccination contre la polio, le tétanos et la diphtérie évitent ce qui est arrivé cet été en Espagne à un enfant de 6 ans, non vacciné. Il est décédé des suites de la diphtérie.
Cela aurait pu être plus grave pour une centaine d’élèves d’une école privée de Colmar (Haut-Rhin) qui ont contracté la rougeole parce que leurs parents leur ont refusé la vaccination ROR (rougeole-oreillons-rubéole), certes non obligatoire.
En effet, ces vaccinations sont obligatoires, certes sous réserve de contre-indications, pas seulement pour se protéger mais aussi pour protéger les autres de toute contagion. Il appartient au seul législateur (ministère de la santé, parlementaires) de définir une politique de vaccination afin de protéger la santé individuelle et collective, au regard des connaissances et des techniques »… et non aux parents de « faire la loi ».
Lorsque c’est le cas, ils risquent jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende (article 227-17 du code pénal). Ils risquent aussi la non-admission de leur enfant à la crèche puis à l’école.
C’est ce qui vient d’arriver à des parents condamnés, le 7 janvier 2016, par le tribunal correctionnel d’Auxerre à deux mois de prison avec sursis. Motif : « refus de se soumettre à l’obligation vaccinale » qui leur a évité la grosse sanction.
Ils n’avaient pas fait vacciner leurs deux enfants contre la DPT parce qu’ils estimaient que les vaccins contiennent des adjuvants toxiques.
On lira avec intérêt les questions-réponses de VIVA sur les facteurs de défiance contre les vaccins (adjuvants, aluminium, effets secondaires, pénuries) en cliquant sur http://www.viva.presse.fr/la-vaccination-en-questions
Cette obligation des parents n’occulte pas la question de la responsabilité des labos (lobby) et de l’aluminium vaccinal soulevée ici http://www.66millionsdimpatients.org/aluminium-vaccinal-le-principe-de-precaution-doit-simposer/ par l’association 66 millions d’impatients et qui fait l’objet d’un recours devant le Conseil d’Etat.
C’est dans ce contexte que Marisol Touraine, ministre de la santé, vient d’engager le 12 janvier 2016, un plan d’action pour la rénovation de la politique vaccinale. On peut en prendre connaissance dans le communiqué ici http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/120116_-_cp_-_plan_vaccination.pdf
- leur injection est remboursée à 70% si c'est un médecin qui vaccine, 60% si c'est une infirmière (sur prescription médicale).
Ce dernier argument est balayé par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui rappelle que "c'est justement la vaccination qui permet d'éviter 2 à 3 millions de décès par an. La mortalité infantile est passée de 33% à 0,4% en 2 siècles et la vaccination contre la polio, le tétanos et la diphtérie évitent ce qui est arrivé cet été en Espagne à un enfant de 6 ans, non vacciné. Il est décédé des suites de la diphtérie.
Cela aurait pu être plus grave pour une centaine d’élèves d’une école privée de Colmar (Haut-Rhin) qui ont contracté la rougeole parce que leurs parents leur ont refusé la vaccination ROR (rougeole-oreillons-rubéole), certes non obligatoire.
Sur la question du refus de vaccination obligatoire,
le Conseil constitutionnel rappelle aux parents récalcitrants que « les dispositions su code de la santé publique (articles L3111-1 et R3111-1 et suivants) relatifs à la vaccination obligatoire des enfants contre la DPT (diphtérie, polio, tétanos) sont… conformes à la Constitution.En effet, ces vaccinations sont obligatoires, certes sous réserve de contre-indications, pas seulement pour se protéger mais aussi pour protéger les autres de toute contagion. Il appartient au seul législateur (ministère de la santé, parlementaires) de définir une politique de vaccination afin de protéger la santé individuelle et collective, au regard des connaissances et des techniques »… et non aux parents de « faire la loi ».
Lorsque c’est le cas, ils risquent jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende (article 227-17 du code pénal). Ils risquent aussi la non-admission de leur enfant à la crèche puis à l’école.
C’est ce qui vient d’arriver à des parents condamnés, le 7 janvier 2016, par le tribunal correctionnel d’Auxerre à deux mois de prison avec sursis. Motif : « refus de se soumettre à l’obligation vaccinale » qui leur a évité la grosse sanction.
Ils n’avaient pas fait vacciner leurs deux enfants contre la DPT parce qu’ils estimaient que les vaccins contiennent des adjuvants toxiques.
On lira avec intérêt les questions-réponses de VIVA sur les facteurs de défiance contre les vaccins (adjuvants, aluminium, effets secondaires, pénuries) en cliquant sur http://www.viva.presse.fr/la-vaccination-en-questions
Cette obligation des parents n’occulte pas la question de la responsabilité des labos (lobby) et de l’aluminium vaccinal soulevée ici http://www.66millionsdimpatients.org/aluminium-vaccinal-le-principe-de-precaution-doit-simposer/ par l’association 66 millions d’impatients et qui fait l’objet d’un recours devant le Conseil d’Etat.
C’est dans ce contexte que Marisol Touraine, ministre de la santé, vient d’engager le 12 janvier 2016, un plan d’action pour la rénovation de la politique vaccinale. On peut en prendre connaissance dans le communiqué ici http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/120116_-_cp_-_plan_vaccination.pdf
L'assurance maladie répond également à la question de la prise en charge :
- les trois vaccins cités ci-avant (DT Polio) sont remboursés, sur prescription médicale, à 65%. Le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) est pris en charge à 100% pour les enfants et les jeunes de 12 mois à 17 ans inclus,- leur injection est remboursée à 70% si c'est un médecin qui vaccine, 60% si c'est une infirmière (sur prescription médicale).
Rappel des vaccinations obligatoires ou non
Sauf contre-indication médicale reconnue, sont obligatoires les vaccinations antidiphtérique, antitétanique et antipoliomyélitique (DT Polio)
C’est important parce que les deux premières vaccinations, en raison de leur contagion, doivent être justifiées lors de l’admission d’un enfant dans toute garderie, école, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants.
Ce qui n’est pas exigé pour la vaccination contre la polio.
Références : articles L3111-2 et L3111-3 du code de la santé publique.
Par contre les vaccinations des enfants contre la rougeole, la rubéole, les oreillons, la coqueluche, la varicelle, la grippe, la méningite, le BCG (dès la naissance) contre la tuberculose ne sont pas obligatoires, seulement recommandées.
Les rappels sont recommandés et il n’est pas nécessaire de reprendre à zéro si on en rate un.
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